Mélodie (texte refondu pour amateurs de corrections)
Au bout de l'horizon mes yeux infiniment
S'allongent sur le ciel. Que ne suis-je la Muse
De la mer amoureuse où la vague s'amuse
En ressacs éternels de l'infini tourment
Des alizés d'Eole aux voix de cornemuse ?
Mes rêves à l'à-fleur des flots de vos accords
S'envolent à l'envi vers les rives opales
Où le vieux moulin tourne et boucle de ses pales
Les friselis de l'aube incrustés sur mon corps
Bourgeons nés du désir d'impudiques sépales.
Il n'est projet plus fou que d'entonner en chœur
Le rythme des saisons d'en retenir l'automne
Et que plus une note au monde ne m'étonne
Autant que sur mon sein le bat de votre cœur
Rend l'écho de son ode à mon île bretonne.
(ou, pour les 2 derniers vers :)
Autant que sur mon sein l'écho de votre cœur
Bat l'hymne de son ode à mon île bretonne