19 février 2017
La rose ne meurt
N’as-tu senti mon souffle effleurer tes cheveux
Quand la rose a posé ce pétale en offrande,
Le parfum de la brise au petit goût nerveux
Qui laissait des baisers pour que je te les rende ?
Je me souviens d’hier ; dessous la pergola
Tu me lisais Ronsard, Hugo, Rimbaud, Verlaine,
Je buvais dans tes yeux les mots de ces gens là
Et soudain en riant, trêve de tralala,
Tu me jouais Pâris et m’appelais Hélène.
La rose n’est pas morte, elle est là quelque part
Dans l’écrin de nos cœurs car vois-tu, les années
Aiment à refleurir, pour un nouveau départ,
Les bourgeons de la treille où les amours sont nées.
Hélène
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