Quand les larmes de l’horizon éteignent les lumières
Quand les larmes de l’horizon éteignent les lumières
Les lumières, suspendues, lentement, silencieuses
Comme des harpes, caressent l’horizon
Effleurent l’insolence des elfes capricieuses
Brûlant l’océan bercé d’oraisons
Et je marche, inlassablement dans la Mer de mon inconscient
Lassée, je maudis la lueur mirifique
Où je perds mon inutile passé , mon illusoire présent
Sur le solfège minable d’une stupide musique
Et je rêve, voyages irréels , visions, utopies
Où la tendresse me berce dans le tempo de la beauté
Avant qu’elle ne fane, sans avoir fleuri
Que mes sens s’étiolent, sur mon ciel éthéré
Et j’erre, tristement, éperdue, transie
Sur des sables mouvants, saturant la mouvance
De mon cœur à marée-basse crevant de mélancolie
Sur des paroles muettes d’espoirs en mourrance
Et je reste, dans ma solitude, mes râles et mon silence
Comme mes Lumières, cachées sans raisons
Parent l’irisé en pâles infiniscences
Et que leurs larmes humiliées liquéfient mon Horizon