24 septembre 2014
Quai des ombres
Quai des ombres
Ses yeux, pareils à deux onyx,
Redonneraient vie au Phénix
Tant leur éclat sur la mi-lune
Jouait des ombres de la brune.
Son sourire délicieux
Portait au soir silencieux,
Comme des ailes d’éphémères,
Ses lèvres aux notes légères.
Sa peau semblait de miel et d’or
Et d’ambre ; un nectar, un trésor
Tel un fruit, dans une corbeille,
Que butinerait une abeille.
J’aurais aimé poser ma main
Dans ses cheveux de Séraphin,
Si beau qu’on l’eût dit fils de Prince
Venu d’un Royaume en province.
Arrêt du train. Quai pour Paris.
La foule l’emmène, il fait gris.
Dehors sur le trottoir, il neige.
Son nom ? Jamais ne le saurai-je ?
Hélène
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