Entre le firmament et les océans, entre l'horizon et les continents
Entre le firmament et les océans, entre l'horizon et les continents
Une ultime éclipse et, au-delà, je m’envole
De mon unique alcôve, par Zeus disloquée
Sous mes yeux embrumés, et mon âme asséchée
Le Phénix, sur la tour, prie le souffle d’Eole
Sur les ailes du Condor aux plumes d’ébène
Glissent les perles de mes larmes d’adieux
Offertes à l‘océan, abreuvé de mes yeux
J’emmène mes secrets, sur les sentiers d’Eden
Les lumières se brisent en fracas d’enfer
Déchirant les horizons en fragments inertes
L'Espace-temps, fracturé, a donné l’alerte
A mon bel Oiseau qui m’arrache à Lucifer
Lovée en ses duvets et leur douce tiédeur
Je m’abandonne, étourdie, aux bleus Firmaments
Tous mes hiers défilent sur les continents
Au rythme apaisant des battements de son cœur
Le phénix, sur la tour, sent le souffle d’Eole
Sous mes yeux embrumés et mon âme asséchée
De mon unique alcôve, par Zeus disloquée
Une ultime éclipse et, au-delà, je m’envole.