25 février 2016
Evanescence
Evanescence
Au bout de l’horizon mes yeux infiniment
S’étirent vers le ciel. Que ne suis-je la Muse
De la mer amoureuse où la vague s’amuse,
En ressacs éternels, de l’immortel tourment
Des sirènes d’Éole aux voix de cornemuse ?
Les éclats de soleil, incrustés sur mon corps,
S’envolent à l’envi vers les rives opales
Où le vieux moulin tourne et berce au bruit des pales
Mes rêves à l’à-fleur des flots de vos accords,
Si beaux, qu’Apollon tait ses gammes principales.
N’est-il projet plus fou de recréer en chœur
Le rythme des saisons, d’en retenir l’automne
Et que plus une note au monde ne m’étonne
Autant que vos doux mots, sur le bat de mon cœur
Dont l’aube a diésé le refrain monotone ?
Tout l’horizon s’est enflammé d’Amour vainqueur.
Hélène
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